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20 novembre 2007 2 20 /11 /novembre /2007 21:21

Grâce à Nomao, un nouvel outil de géolocalisation, Panopticon.fr se lance dans un projet qui consiste à répertorier tous les lieux qui comptent dans le domaine de la création artistique et de la diffusion culturelle. Pour accéder à cet outil qui ne cessera de s’enrichir, rendez-vous sur notre carte ou directement dans la colonne de droite de ce site.

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9 juin 2007 6 09 /06 /juin /2007 13:04

Mettons d’entrée de jeu de coté dans cet article la qualité musicale des représentations de Lohengrin données à l’Opéra Bastille. Point de Valery Gergiev pour nous, mais la direction de Michael Guttler face à un orchestre qui ne cesse d’étonner saison après saison n’avait rien des faiblesses que l’on pourrait attendre d’un « remplaçant ». Seuls les sourds persisteront à vilipender Mireille Delunsch, pourtant admirable dans le rôle d’Elsa. Si nous n’allions à l’opéra que pour la musique, la soirée eut été superbe. Mais comment faire abstraction de cette épouvantable mise en scène de Robert Carsen ? Créée en 1996 cette production pourrait sembler avoir subi les outrages du temps. Mais la médiocrité n’ayant jamais été un parangon esthétique, pas plus dans les années 90 que dans une autre décennie, l’hypothèse d’un ratage originel semble plus plausible.

Rien ne peut compenser la bien pauvre lecture que fait le metteur canadien du mythe médiéval de Lohengrin. Pas plus les incursions dans le kitsch non assumé (le combat du rôle titre et Telramund, l’apparition du cygne dans un décors de boule à neige) que les tours de passe-passe grotesques (la manipulation peu habile dévoilant Gottfried). Non Monsieur Carsen, peupler le plateau de dizaines de figurants et chanteurs ne vous permet pas de dissimuler l’imposture qui caractérise votre infertile exégèse du livret de Wagner. Votre production devrait prendre le chemin des espaces de stockage de l’Opéra National de Paris pour ne jamais en resortir.

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7 juin 2007 4 07 /06 /juin /2007 20:57

Il est de ces soirs où l’on se prend à maudire Charles Garnier pour l’attention qu’il a pu porter aux fastes et aux dorures de son opéra plus qu’au confort des spectateurs qui devaient l’occuper. En ces moments de grand exodes d’un public d’abonnés philistins et passéistes, quittant la représentation de Da gelo a gelo dans les craquements des sièges sur lesquels il leur sied certainement mieux de poser leurs séants pour une énième représentation de Cosi fan Tutte, nous avons, chers lecteurs, presque perdu foi en l’avenir de l’Homme. Car quitter en masse un spectacle de cette beauté n’est point pardonnable.

Certes cet opéra de Salvatore Sciarrino mis en scène par Trisha Brown ne fait pas appel à une temporalité et à une narration familière à un public occidental. Il faut se laisser porter par ces poèmes d’Izumi Shikibu et la musique lancinante du compositeur italien pour vivre cet opéra comme une expérience contemplative. Certains verront des références Wilsoniennes dans la mise en scène de Trisha Brown. Si visuellement certains points communs peuvent exister, le langage du metteur en scène et de la chorégraphe n’ont que peu à voir. Il s’agit bel et bien, avec Da gelo a gelo, de faire danser l’opéra plus que de le mettre en scène. Trisha Brown excelle dans la composition de ces mouvements tout en fluidité mis en valeur par les splendides drapés des costumes. Tant pis pour les spectateurs démissionnaires…

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24 janvier 2007 3 24 /01 /janvier /2007 14:49

Les Instants Chavirés annoncent par l’intermédiaire de leur site Internet que leur saison 2007 ne démarrera pas avant le moi de Mars, faute de moyens financiers. Rappelons que ce lieu hors normes n’a cessé de défendre depuis 1991 une autre conception des musiques d’aujourd’hui, prenant partie pour une exigence et un éclectisme qui ne trouve son pareil dans aucun autre lieu de diffusion musicale en France.

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17 décembre 2006 7 17 /12 /décembre /2006 09:08

Kubilai Khan Investigations, l’entité artistique menée par Franck Micheletti nous avait, nous avait profondément intrigué avec l’une de ses précédentes créations, Sorrow Love Song, spectacle inspiré des Chroniques de l’oiseau à ressorts de Haruki Murakami. Habitué des voyages et des rencontres, les danseurs et musiciens de Kubilai Khan n’ont de cesse d’établir des liens avec d’autres populations ou cultures, que ce soit dans les anciennes régions minières de l’est de la France, au Japon ou au Mozambique, comme c’est le cas dans Gyrations of Barbarous Tribes.

Il y’a, dans le travail de Kubilai Khan, une approche globale qui va bien au delà du seul geste chorégraphique. Le traitement de l’espace par la scénographie et la mise en lumière fait montre d’une intelligence et d’une sobriété rares. Appuyé par ce travail quasi-architecturale, la performance du collectif porte une bonté et une beauté particulièrement généreuses...à tel point qu’il est difficile d’en rendre compte sans la dénaturer. On en reste quoi, jusqu’à se demander si Gyrations of Barbarous Tribes n’est pas l’un des plus beaux spectacles que nous ayons vu ces dernières années.

Gyartions of Barbarous par Kubilai Khan Investigations, le 19 octobre à Pau, Espace Pluriels - Théâtre de Saragosse.

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16 octobre 2006 1 16 /10 /octobre /2006 07:38

C'est dans le cadre de l'exposition Yves Klein du Centre Pompidou et des dimanches Yves Klein qui y sont associés qu'est régulièrement présentée jusqu'au 4 janvier la symphonie Monoton-Silence qui accompagna le travail de l'artiste tout au long de sa carrière.

Cadre de cette recréation, l'Eglise St Merri se prête parfaitement au recueillement nécessaire à l'exécution de l'œuvre. Car plus que la note continus qui constitue la première partie de la symphonie, c'est le long quart d'heure de silence observé pour le second "mouvement" qui marque le coup de génie du peintre, très proche des esthétiques de John Cage et La Monte Young. Rarement Avons-nous eu l'occasion de voir un public respecter de manière aussi scrupuleuse un moment de silence aussi long. Certes, il manque à cette performance le pendant plastique à la partition musicale: les performances, les anthropométries, les monochromes…Mais l'expérience fait sens et prouve que la quête d'absolue d'Yves Klein est encore d'actualité.

Symphonie Monoton-Silence d'Yves Klein, à l'Eglise St Merri Paris 1er, 76 rue de la Verrerie les 29 octobre, 19 novembre, 3 décembre et 4 janvier à 19h.

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20 mars 2006 1 20 /03 /mars /2006 00:00

Le public parisien attendait avec impatience ce Last Landscape, dernière création de Josef Nadj présentée à la dernière édition du festival d’Avignon. Flanqué de son compère le percussionniste Vladimir Tarasov, le chorégraphe prend des allures de corbeau pince-sans-rire. Vêtu de noir, un bec rouge sur le nez, Nadj entreprend un performance qui tient plus de l’esthétique clownesque (au sens noble du terme), que de conceptions chorégraphiques académiques.

Fait d’éléments -en apparence- très simples, Last Landscape élabore un climat particulièrement original en s’appuyant sur une gestuelle aux accents percussifs mais également sur des apports plastiques et un travail très subtil de la diffusion sonore. Il règne sur le plateau une sobriété propice à l’imagination. Le paysage dépeint par Nadj semble, au premier abord, être de ces lieux désertiques, battus par les vents, hostiles à toutes formes de vies. L’espace prend alors une toute autre dimension que celle d’une simple salle de théâtre.

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6 mars 2006 1 06 /03 /mars /2006 00:00

Désormais libéré de ses fonctions au Palais de Tokyo, l’ex-directeur du lieu réagit à l'un de nos articles le concernant. A moins qu’il ne s’agisse là que d’une imposture ?

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27 février 2006 1 27 /02 /février /2006 00:00

Fondateur du légendaire groupe britannique de musique improvisée AMM, artiste iconoclaste et fervent pratiquant de la guitare préparée, Keith Rowe est plus connu du grand public pour l’influence qu’il a exercé sur les musiciens d’une certaine scène alternative que pour sa propre musique. Le duo qu’il forme avec le percussionniste Burkhard Beins depuis 5 ans dévoile une approche expérimentale et parfois bruitiste. Une chose est certaine, la musique produite aux Instants Chavirés n’aura rien de conventionnelle et en sera d’autant plus intéressante.

Keithe Rowe et Burkhard Beins, le 9 mars à 21h00 aux Instants Chavirés, 7 rue Richard Lenoir, Montreuil.

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13 février 2006 1 13 /02 /février /2006 00:00

Disparu prématurément il y’a quelques mois, Gilles Zaepffel était un homme de théâtre au sens le plus noble du terme. Auteur, metteur en scène et directeur de l’Atelier du Plateau, Gilles Zaepffel aura su y créer un lieu de création mu par une conception affirmée du rôle que doit jouer l’art dans la société.

C’est dans ce lieu unique que les artistes qui ont depuis toujours participé à l’aventure du « Centre Dramatique National de Quartier » viendront rendre hommage au travail de Gilles Zaepffel. Dominique Pifarely, Hélène Labarriere, François Merville, Vincent Courtois, Pierre Baux Laurence VIelle, et Dgiz seront de ceux qui mêleront texte et musique dans une soirée A l’improviste.

A l’improviste, lundi 20 février à 20h30 à l’Atelier du Plateau, 5 rue du Plateau, Paris 19eme. Entrée libre.

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