Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 octobre 2005 6 01 /10 /octobre /2005 00:00

Herwann Perrin, le gagnant de notre concours Robyn Orlin, dont le prix était une invitation pour We must eat our suckers with the wrappers on au Centre National de la Danse, nous fait parvenir l’article qu’il consacre à ce spectacle sur son blog. Nous essayerons, dans la mesure du possible, de continuer à offrir des invitations aux lecteurs abonnés à la newsletter. Les non-inscrits savent donc ce qu’il leur reste à faire !

Partager cet article
Repost0
30 septembre 2005 5 30 /09 /septembre /2005 00:00

-Vendredi à 19h30 : François Chaslin anime l’Equerre et le Compas, sa tribune mensuelle autour de l’actualité architecturale au Centre Pompidou

-Samedi 20h30 : l’Ensemble Cairn donne le dernier d’une série de concerts à l’Atelier du Plateau

Il se passe bien évidemment nombre de choses ce week-end, mais d’autres sites seront plus à mêmes de vous indiquer les lieux où vous faire piétiner.

Partager cet article
Repost0
29 septembre 2005 4 29 /09 /septembre /2005 00:00

Le Parc est sans doute la pièce de forme la plus classique qu’Angelin Preljocaj ait livré à l’Opéra de Paris. Onze ans après sa création, la reprise de cette première expérience de collaboration a le mérite de nous fournir une distance nécessaire à l’analyse des différents niveaux de l’œuvre. Le public conservateur s’en tiendra certainement au classicisme qui règne à la surface de ce ballet. Les concertos pour piano de Mozart et les costumes stéréotypés ne dépayseront nullement les spectateurs férus du répertoire classique.

Il faudra donc passer outre ces apparences pour retrouver ce qui fait le langage propre à Preljocaj. Ce dernier semble avoir profité de cette expérience particulière pour en faire un exercice ludique. Ludique mais nullement dénué de profondeur, comme le prouvent ces interludes mettant en scène quatre jardiniers, issus d’un imaginaire inquiètant, dont l’ombre plane sur l’apparente quiétude de ce ballet. On comprend alors pourquoi le Parc a connu un tel succès. Evitant le choc frontal pour un public traditionaliste, Angelin Preljocaj réussit à s’inscrire dans un contexte historiquement marqué sans travestir son style.

Le Parc, jusqu’au 4 octobre, Opéra Garnier Paris 9eme

Partager cet article
Repost0
28 septembre 2005 3 28 /09 /septembre /2005 00:00

A l’évocation du nom de la chorégraphe française, les chanceux se souviendront sans doute de Mondial, présenté à l’ancien Musée des Arts d’Afrique et d’Océanie, prélude à son spectacle suivant Les Guerriers dans la Brume. Mais depuis 2002, date de ces créations, qu’est il advenu de Karine Saporta ? Après une pèriode de silence, on la voit réapparaître il y’a quelques mois, entre autres, pour une série de petites formes dans un grand magasin parisien, puis à Avignon ou elle présente l’Enveloppe, une installation/performance.

Loin de nous l’idée de promouvoir le petit écran, lieu de toutes les propagandes et de tous les abêtissements. Cependant, face à cette actualité quelque peu mince, nous n’aurons d’autre choix que de nous tourner vers Mezzo, chaîne de télévision câblée, qui consacrera le 16 octobre sa soirée à l’ex-directrice du Centre Chorégraphie National de Caen. D’autant plus que les documents diffusés à cette occasion relèvent de la rareté.

Partager cet article
Repost0
26 septembre 2005 1 26 /09 /septembre /2005 00:00

C’est dans une confidentialité relative- aucune publicité n’est faite autour de ces concerts- que ce projet autour de l’intégrale des cantates de Bach se poursuit pour la 7eme année consécutive. Le concert d’ouverture de cette nouvelle saison se déroulera le dimanche 2 octobre et sera l’occasion d’entendre la Cantate BWV 54 "Widerstehe doch der Sünde" pour alto solo. Comme de tradition, on y retrouvera les musiciens de l’Ensemble XVIII-21. Attention, qui dit non publicisé ne dit pas peu fréquenté, ces concerts gratuits font souvent le plein, il est donc conseillé d’arriver légèrement en avance.

Intégrale des cantates de Bach par l’Ensemble XVIII-21, dimanche 2 octobre à 17h30, Temple du Foyer de l'Âme 7 bis rue du Pasteur Wagner Paris 11eme, entrée gratuite.

Partager cet article
Repost0
26 septembre 2005 1 26 /09 /septembre /2005 00:00

L'Ircam consacre sa web radio à Jean-François Laporte

Initié en 2003 pour la production d’une émission consacrée à Edgar Varèse, le projet web radio de l’Ircam ,bien que particulièrement innovant, reste peu connu des mélomanes. Plus qu’une simple diffusion audio, l’interface développée par l’institut permet de consulter des documents relatifs au thème traités. Il est également possible à tout auditeur de pratiquer une écoute « performative » en prenant des notes et en constituant son propre programme. Les 3 émissions actuellement disponibles en ligne et consacrées au compositeur canadien Jean-François Laporte démontrent les capacités particulièrement intéressantes de ces présentations interactives. Un seul regret:  celui de ne pouvoir écouter les archives des émissions précédentes.

Partager cet article
Repost0
25 septembre 2005 7 25 /09 /septembre /2005 00:00

Il y’a nombre de choses à redire sur le site du Ministère de la Culture : son logo austère, son esthétique Orwellienne, sa navigation labyrinthique…Mais il y’a encore pire.

En cherchant les derniers rapports publiés par le Département des Etudes et de la Prospective de l’organe principale de notre pays en matière de politiques culturelles, on se surprend à faire le constat suivant : l’édition la plus récente de la lettre d’information de la DRAC Ile de France remonte à l’été 2004 (soit à il y'a plus d'un an). De quoi mettre en doute les capacités à communiquer d’une institution qui fait, supposément, autorité en la matière.

Partager cet article
Repost0
23 septembre 2005 5 23 /09 /septembre /2005 00:00

Le public y’est en général si peu nombreux que l’on a l’impression d’être en présence d'un des secrets les mieux gardés par le Centre Pompidou. L’Equerre et le Compas, la tribune mensuelle animée par François Chaslin, réunit certaines des plus fines plumes de la critique architecturale (Emmanuel Caille, Frédéric Edelmann, Jean-Claude Garcias, Sophie Trelcat, Philippe Trétiack…) autour de l’actualité de la discipline. Le débat, qui ne manque ni de piment ni d’intérêt, se poursuit bien souvent au-delà du seul enregistrement de l’émission pour gagner le public présent. La diffusion de ces échanges a lieu la semaine suivant dans Métropolitains, l’excellente émission de France Culture.

L’équerre et le Compas, chaque dernier vendredi du mois à 19h30, petite salle du Centre Pompidou Paris, 4eme. Prochaine édition le 30 spetembre.

 
Partager cet article
Repost0
22 septembre 2005 4 22 /09 /septembre /2005 00:00

-Caeiro!, spectacle écrit d’après les textes du poète portugais Fernando Pessoa, se joue toujours au Théâtre de la Colline

-L’exposition sur l’art russe dans la deuxième moitié du XIXeme siècle du Musée d’Orsay est ouverte depuis quelques jours

-Dans le cadre du Festival d’Automne, Julia Cima présente en solo des chorégraphies de Merce Cunningham, Vaslav Nijinsky, ou encore Isadora Duncan. C’est au Théâtre de la Cité Internationale

Partager cet article
Repost0
21 septembre 2005 3 21 /09 /septembre /2005 00:00

La genèse de Letters from Tentland a, sur le papier, tout pour plaire à la rédaction de Télérama : une chorégraphe allemande, des danseuses issues d’un pays répressif (l’Iran) et un thème rebattu et convenu (la condition des femmes dans les pays fondamentalistes). Sur scène, les corps sont emprisonnés dans des tentes exiguës, laissant apparaître tantôt une main, tantôt un visage. On ne percevra alors des mouvements que la violence, la chute des corps.

Très vite cette pièce, pourtant très brève, semble tourner en rond et se perdre dans un propos insuffisamment défini. Letters from Tentland aurait pu être un spectacle relativement inodore, de ceux qui glissent et laissent indiffèrent, si ce n’était pour quelques détails simplificateurs et impardonnables.

A force, à la fois de prétendre éviter un propos sociétal et de s’y engouffrer à travers des raccourcis sommaires, Helena Waldmann finit par faire le jeu des oppresseurs. Usant de procédés de distanciation déresponsabilisant, elle sème le doute sans en mesurer les conséquences. Le destin de ces femmes ne semble plus alors être celui de victimes mais d’individus libres dont les chaînes seraient le fruit d’un consentement. Un tel sujet ne devrait pas être traité de manière si superficielle et brouillée.

Partager cet article
Repost0